Augmentation mammaire : entre bien-être psychologique et excès
Plusieurs raisons peuvent pousser une femme à recourir à l’augmentation mammaire qui est l’une des opérations de chirurgie esthétique les plus courantes. Quelle qu’en soit la raison, une telle opération ne se pratique pas à la légère. Faites bien attention à ne pas tomber dans l’excès.
Faire une augmentation mammaire pour les bonnes raisons
L’augmentation mammaire est réalisée avant tout pour des raisons esthétiques c’est-à-dire dans le but d’harmoniser la poitrine. Ce n’est pas forcément une question de taille. On parle de poitrine harmonieuse quand les deux seins sont bien symétriques et bien rebondis.
L’intervention consiste alors à redresser des seins affaissés (à cause d’une importante perte de poids, d’une grossesse ou d’un allaitement) et à rééquilibrer l’ensemble si l’un des seins est plus volumineux que l’autre ou plus affaissé que l’autre.
L’augmentation mammaire corrige également les micro poitrines, c’est-à-dire les poitrines quasiment plates. La cause d’une micro poitrine varie d’une personne à l’autre. Cela peut relever d’un souci hormonal ou d’une grande maigreur. Ça peut être aussi une question de morphologie.
D’autre part, l’augmentation mammaire est une excellente manière de retrouver une silhouette féminine à la suite d’une mastectomie. Toutefois, une grande partie des opérations d’augmentation mammaire est réalisée sur des femmes ayant une poitrine « normale » (pas de micro poitrine), mais souhaitant augmenter le volume pour des raisons esthétiques.
Augmenter les seins oui, mais attention aux excès
Quelle que soit la raison d’une augmentation mammaire, ne tombez pas dans l’excès. En effet, si cette chirurgie est pratiquée pour de mauvaises raisons, on peut tomber dans une véritable dépendance au bistouri comme ce fût le cas de la tristement célèbre Lolo Ferrari.
C’est la raison pour laquelle l’opération doit être réalisée selon des règles déontologiques strictes avec notamment un délai de réflexion durant laquelle la patiente doit particulièrement peser le pour et le contre. Mais en réalité, la réflexion doit se faire des mois voire des années avant, pour être sûr de ce qu’on veut.
Par ailleurs, si vous êtes tentée de le faire, faites-le pour vous et non pour votre compagnon ou pour d’autres personnes. Parce que vous serez la seule à profiter des résultats ou à subir les conséquences si jamais le résultat n’est pas à la hauteur de vos attentes.
Quel volume d’implant choisir ?
Le volume de l’implant dépend de deux critères :
- Le volume désiré par la patiente
- Le volume adapté à sa morphologie
La limitation du volume demandé par la patiente fait partie des rôles du chirurgien. En effet, il connait les possibilités techniques en fonction de la morphologie d’origine de la poitrine. Et pour un résultat harmonieux, le volume de la poitrine doit être en adéquation avec le reste du corps.
Ensuite, la nouvelle poitrine doit être bien soutenue par la colonne vertébrale et ne pas entraîner la patiente vers l’avant, ce qui peut causer des maux de dos et d’autres conséquences plus graves à court et à long terme.
En tout cas, les chirurgiens doivent être assez professionnels pour refuser certains volumes d’implant trop exagérés pour des jeunes femmes dont la morphologie ne s’y prête pas. Cela empêchera notamment de copier bêtement des stars de la téléréalité, des chanteuses ou des actrices que certaines patientes prennent pour « modèle »
En effet, les experts estiment qu’en une décennie, le volume d’implant demandé par les patientes a augmenté de 30%.
Faire augmenter le volume de la poitrine est une manière pour de nombreuses femmes de vaincre un complexe, datant de l’adolescence et causant parfois des souffrances impensables. Beaucoup de chirurgiens proposent actuellement un travail soigné pour un résultat naturel et harmonieux. Mais attention aux abus ! Abuser de l’augmentation mammaire peut entraîner des conséquences très graves aussi bien physiquement que psychologiquement. Et qu’en est-il de l’augmentation mammaire à l’étranger ? Faut-il se laisser séduire par le low-cost ?