Contre les régimes à répétition j’adopte la chrononutrition
Marre des régimes à répétition et de l’effet yo-yo qui en découle ? Plutôt que de martyriser son pauvre corps quelques semaines par an pour retrouver une taille de guêpe avant l’été (ou après les fêtes, Pâques, le mariage de sa cousine Geneviève…), pourquoi ne pas adopter une toute nouvelle façon de manger, saine et sans risques ? C’est ce que je vous propose aujourd’hui avec la chrononutrition.
Tout sauf un régime barbare
Les régimes, on sait toutes comment ça marche. On enchaîne, par cycles, les restrictions alimentaires, avant de les abandonner aussi sec. Non seulement cela n’a aucun effet minceur sur le long terme (parfois bien au contraire !), les pertes et les prises de poids se suivant à un rythme effréné, mais en plus le corps s’en retrouve constamment chamboulé et risque tôt ou tard de vous le faire remarquer, souvent de façon assez désagréable.
Lancé il y a maintenant près de vingt ans par le nutritionniste Alain Delabos et devenu particulièrement populaire ces dernières années, le principe de la chrononutrition permet de palier à cela. L’idée est a priori simple : il s’agit de repenser, en fonction de son métabolisme, sa consommation des aliments afin de s’offrir une satiété constante tout au long de la journée. Si on ne peut donc pas parler de régime, cela constitue bel une bien un moyen efficace pour garder la ligne, en mangeant de tout ! Trop beau pour être vrai ? Laissez-moi vous convaincre.
Comment se passe une journée type ?
L’un des principes fondamentaux de la chrononutrition consiste à respecter ce qu’Alain Delabos considère comme le mode d’alimentation naturel de l’Homme. En clair, nous sommes faits pour manger de tout et devons manger de tout ! Viande, légumes, poisson, fromage, voilà ainsi les quatre piliers d’un programme qui vise aussi bien rétablir un bon équilibre métabolique qu’à éviter les multiples sensations de faim que l’on ressent toutes à divers moments de la journée.
Les quatre repas quotidiens (car oui, c’est le grand retour du goûter !), s’articulent donc comme suit :
- Un petit déjeuner « gras » constitué de pain, fromage et beurre (jusqu’à respectivement 70, 100 et 20g).
- Un déjeuner copieux à base de protéines animales et de sucres lents. Pour la viande, la bonne portion correspond à 100g de plus que votre taille en cm (soit 260g si l’on mesure 1,60m). La part des autres aliments (riz, légumes, pâtes…) doit en revanche rester la même.
- Un goûter sucré avec un peu de chocolat noir, un petit bol de fruits à coques (amandes, pistaches) agrémenté d’un fruit frais ou de quelques fruits secs.
- Un dîner (très) léger avec poisson ou fruits de mer et crudités ou légumes. Et si vous n’avez pas fait à ce moment là, ne mangez pas !
Il faut également bien respecter les heures de repas, en les calquant sur notre horloge biologique. Le petit-déjeuner se prend dès le réveil (et pas question de s’en priver !), le déjeuner quatre à cinq heures après, le goûter aux alentours de 17h et le dîner plusieurs heures avant de se coucher.
Bienfaits et inconvénients de la chrononutrition
Vous l’aurez compris, le système du docteur Delabos est riche en bienfaits. L’alimentation très variée évite tout risque de carence et, grâce aux repas à heures régulières, le grignotage est définitivement éradiqué. Malgré tout, certaines denrées restent à éviter, principalement en raison de leur trop forte teneur en sucre :
- Biscottes
- Chocolat blanc et praliné
- Fromage blanc
- Glace (sauf les sorbets)
- Muffins
- Pain de mie
- Etc.
De même, il peut être difficile de tenir ses engagements en cas de dîner entre copines chez soi ou au restaurant. Enfin, la perte de poids n’est en rien assurée. Celles qui souhaitent donc bénéficier d’un véritable régime peuvent donc aller jeter un œil ailleurs.
Pour le reste, je ne vois de mon côté que des avantages à la chrononutrition ! Finis les petits déj’ express, les déjeuners sur le pouce dans les transports et les dîners trop copieux. Je prends désormais le temps de me poser et surtout à aimer ce que je mange. Il n’est jamais trop tard pour prendre de bonnes habitudes.